Enquête au Parc Naturel Régional

Nous avons pris rendez vous au Parc pour alimenter notre projet et trouver des appuis. Nous rencontrons la paysagiste Candice Barrière qui, tout juste débarquée de Guyane, suit de près nos projets, Serge Chaleil qui s’occupe du dispositif Coup de pouce pour accompagner les dynamiques citoyennes et Jean Pierre Fournioux, qui a été à l’origine de la création des ateliers comme projet de mise en valeur des savoir-faire du territoire.

Nous reparlons de nos terrains et Serge nous reparle de Marius Peraudeau qui a monté le Moulin Richard de Bas et a contribué de manière très visionnaire à la mise en patrimoine du territoire avec l’envie de créer des espaces vivants. Sur Richard de Bas, Jean Delluègue est aussi une figure, un monsieur, conservateur et illustrateur, très charismatique qu’on ne peut ignorer. Il a participé à la création d’une magnifique bibliothèque sur le papier conservée à la Combe basse sur le site du Moulin Richard de Bas.

extrait de la Montagne 2018 – Les cahiers du Trèfle ont été créés par l’association Livradois et Monts du Forez. Cette association a vu le jour à l’initiative de Marius Péraudeau, créateur du Musée historique du papier au moulin Richard-de-Bas, mais aussi à l’origine de l’ouverture au public de la Jasserie du Coq Noir et de la chapelle des Pénitents Blancs de Marsac-en-Livradois.Le Trèfle numéro 10, paru en 1993, un an après le décès de Marius Péraudeau, avait déjà eu un côté exceptionnel puisqu’il retraçait sa vie. Cette publication avait d’ailleurs été initiée par Jean Delluègue.

Ils nous parlent de lieux inspirants pour le Parc des Mélèzes à Job : l’Arboretum d’OLMET commencé en 1981– le château de la Montmarie et son parc de 10 hectares possédant entre autre un arboretum de plus de cinquante espèces d’arbres.

Le parc a lancé un Appel à projets sur la transition écologique à destination des communes depuis 2016, qui permet notamment la création de vergers conservatoires. Il faudrait rencontrer Christophe Gatié à Dommaize. Certaines communes conventionnent avec le Conservatoire d’espaces naturels pour préserver les essences locales.

Nous discutons ensuite de l’atelier créé en 1996 pour faire de la maison du Parc un lieu de valorisation des savoir-faire du territoire et d’accueil du public. Ces ateliers ont été démontés il y a deux ans laissant un peu d’amertume à l’un de ses concepteurs. Réalisé avec Gilles Tachet pour la muséographie, il s’agissait de rendre visible les « montagnes-ateliers » spécifiques au territoire.

Ils ont imaginé 6 ateliers construits à partir d’une fiction. Ils reprenaient des bribes de pages d’encyclopédie dispersées ainsi qu’une collection d’objets et de matériaux issus de la production locale. Ils ont alors constitué une matériauthèque complète avec des rebuts récupérés dans des entreprises… « On prenait ce qu’on trouvait joli« .

C’est alors l’heure de « tomber la courroie » autrement dit de finir la journée de travail ! Ils nous conseillent de faire connaitre le projet auprès de Claudy Combe, chargé de communication pour le Parc et responsable de l’Echo du Parc. Ils nous laissent ensuite explorer la bibliothèque où nous tombons sur des trésors… Ils nous conseillent les cahiers de la DRAC consacrés au patrimoine, un travail fin de recensement des éléments remarquables du point de vue religieux… (Pré-inventaire normalisé du patrimoine de la France à l’échelle des cantons)… Ils nous indiquent aussi le travail de collecte de l’Agence musiques traditionnelles d’Auvergne (avec des collectes à Ambert et Olliergues…), de quoi nous intriguer…