Jacques Dixmerias, mémoire Vive !

Jacques Dixmérias a consacré sa retraite à la réécriture de l’histoire de son village natal… Il a publié plusieurs livres, dont les deux tomes incontournables des « Mémoires de Job » . Il a réalisé un travail méticuleux d’enquête, épluchant les archives, collectant des photos et souvenirs parmi les anciens… C’est une ressource fantastique pour le projet, d’autant plus que sa mémoire d’octogénaire est d’une précision sans faille, nous laissant tous admiratifs et envieux !

 » Vous parlez de « station climatique », on peut considérer en effet dans les années 30-40 que Job était déjà une station climatique, puisque mes parents recevaient pendant tout l’été… ils avaient des clients qui venaient séjourner, passer des vacances à Job. Si on avait fait toutes ces chambres c’est bien pour les faire occuper par les touristes ! Une clientèle qui était aussi attirée par la bonne cuisine que faisait mon père […] Avant de s’installer, il avait fait un tour de France, dans les très bonnes tables françaises.

(Il nous montre une photo de son père)

Numériser 2-1

Ici c’est une carte postale que lui a écrite Escofier, c’était le grand chez cuisinier de l’époque un peu comme Paul Bocuse aujourd’hui ! Et vous voyez ce qu’il écrivait à mon père ! Mon père a été dans les grands hôtels de la côte d’azur, il est restait notamment au Touquet ! Mais quand il est arrivé à la trentaine, il n’était toujours pas marié. Il a dit « bon, il faudrait peut être que je me calme et que je m’établisse ! » Et il est devenu responsable de cuisine du sanatorium , ça devait être en 33-34, il était chef de cuisine du sanatorium dirigé à l’époque par le docteur Paul Bertrand… Et puis il a sans doute eu une opportunité, Chantelose devait prendre sa retraite. Finalement il n’a pas acheté l’hôtel (des voyageurs) il n’était que locataire, et propriétaire du fonds de commerces…

Mon grand-père (le père du cuisinier) s’appelait Régis, et il avait été employé chez Chantelose entre 1910 et 1930… Je ne sais pas quand exactement s’est terminé son emploi, quand il a pris sa retraite quoi. Ma grand-mère était couturière et ils habitaient tout deux dans une maison qui est sur la route de Vertolaye. Donc mon père a repris l’hôtel en 1935 et il s’est marié avec une fille Doléargue, ma mère Emma. Et ils ont repris l’hôtel des voyageurs début de l’année 35, l’année où je suis né… » 

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